• Je ne cherche pas à connaître les réponses, je cherche à comprendre les questions. (Confucius).
     
    Apprendrait-on plus d'une question que d'une réponse ?  D'où nous viennent les questions que l'on se pose ?  Pas toutes les questions bien entendu ; il ne s'agit ici que des questions fondamentales, des questions métaphysiques qui sont la marque de notre humanité, le signe du dialogue que nous sommes à même d'établir avec l'Etre.  Se pencher sur les questions revient alors à chercher le sens de notre existence dans  cette capacité que nous avons à interroger notre condition. 
    Les réponses quant à elles, et quelles qu'elles soient,  sont mortifères, pétrifiantes ; elles viennent arrêter un processus où l'homme respire, où l'homme siège dans cette proximité avec le mystère fondamental de son Etre-là. 
    Chercher à comprendre les questions équivaut à situer notre identité radicale (à la racine) dans le questionnement lui-même. 
    L'homme est un pèlerin, « un pèlerin de l'Etre » comme dirait Karl Jaspers (1883-1969).  Il erre et doit perpétuer cette errance pour être humain.  Les réponses sont dangereuses en ce qu'elles donnent sur des certitudes qu'il ne s'agit plus alors que d'imposer d'une façon ou d'une autre.

    Confucius, par cette citation, nous invite à l'humilité.  

    Thierry Aymès

     

    (Copyright: T.Aymès/PACAINFOECO-www.pacainfoeco.com)


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique